Comment contribuer au bien-être des salariés ?

Santé au travail, qualité de vie au travail, bonheur au travail. Le bien-être des salariés est au cœur des problématiques RH depuis près de 50 ans. Et les différentes terminologies montrent l’évolution des préoccupations des employeurs envers leurs employés. 

Mais les entreprises ont également compris que les enjeux de sécurité et de santé étaient des leviers de performance au sein des organisations. De nombreuses études prouvent que mieux le salarié se sent, plus il est productif.

Alors de la prévention des risques en matière de sécurité à la quête du bonheur au travail, quel est le rôle de l’employeur pour contribuer au bien-être de ses salariés ?

Garantir la sécurité et la santé

La notion de sécurité au travail est présente depuis la naissance du Code du Travail en 1910. La 1ère guerre mondiale a fait jaillir les premières maladies professionnelles (comme le saturnisme), les premiers services de médecine du travail et les premières actions de reclassement : « il est nécessaire d’adapter le travail à l’homme et non le contraire ».

Une première loi en 1946 étend l’obligation des médecines du travail à toutes les entreprises de plus de 50 salariés, privées ou publiques. Mais ce n’est que dans les années 1990 que les actions évoluent vers une prévention des risques. Là où il y avait davantage une logique de réparation des dommages, les entreprises déploient désormais une approche pluridisciplinaire pour réduire les risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles.

Depuis 1993, le Code du Travail stipule que l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des travailleurs et protéger leur santé, avec un objectif de résultat. 

1910
Naissance du Code du Travail

1946
Obligation des médecines du travail

1993
Assurer la sécurité des travailleurs et protéger leur santé

2010
L’obligation de sécurité s’élargit à la santé mentale des salariés

Dans les années 2010, l’obligation de sécurité s’est élargie à la santé mentale des salariés. Les entreprises doivent désormais prévenir et protéger leurs employés du stress, de l’alcoolisme, de l’épuisement ou de la dépression.

Le terme de risques psychosociaux (RPS) est apparu en France à la suite d’une vague de suicides au sein de grandes entreprises françaises. Pour pallier les risques de burn-out, les employeurs ont cherché à améliorer la Qualité de Vie au Travail (QVT) en faisant intervenir des ergonomes, des préventeurs, des psychologues du travail.
Mais protéger la sécurité et la santé des salariés n’est-il qu’un devoir ? Pourquoi les employeurs vont-ils au-delà des leurs obligations légales en recherchant le bien-être de leurs employés ?

Favoriser le bien-être au travail des salariés

Garantir la bonne santé physique et mentale n’est plus suffisant à l’ère du 21ème siècle.
Aujourd’hui, les collaborateurs veulent se sentir bien dans l’entreprise, s’épanouir dans leurs fonctions et entretenir des relations sociales avec leurs collègues.

ALORS QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL ET QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL ?

Une démarche QVT vise à offrir aux salariés un cadre et des conditions de travail répondant à leurs attentes personnelles. Selon l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), la QVT repose sur 6 piliers : 

  • La santé au travail
  • Les compétences et le parcours professionnel
  • Le contenu du travail
  • L’égalité professionnelle
  • L’engagement et le management
  • Les relations au travail et le climat social
Le bien-être au travail a une portée plus large, il vise la satisfaction et l’épanouissement du salarié. Plusieurs critères sont pris en compte : des facteurs qui peuvent être individuels (la reconnaissance, le sens, l’autonomie) ou collectifs (la confiance, l’esprit d’équipe, l’écoute).
La qvt est un outil au service du bien-être au travail. certains parlent aussi de « bonheur au travail ». mais le bonheur est une notion plus individuelle et subjective. quel est le rôle de l’entreprise dans le bonheur de ses collaborateurs ?

Vers un bonheur par le travail ?

De plus en plus d’employeurs ont compris les enjeux du bien-être des salariés. Preuve en est la multiplication depuis quelques années des postes de CHO, Chief Happiness Officer. Ils viennent renforcer les effectifs des start-ups comme des grands groupes pour veiller au « bonheur » des employés.  

Cadre de travail, convivialité, événementiel : le scope de leurs missions s’élargit au fur et à mesure que les attentes des employés grandissent. Leur rôle ? Aligner les intérêts collectifs et individuels pour combiner satisfaction individuelle et performance économique

Les Chief Happiness Officer répondent également à une demande de créer une culture d’entreprise forte . Mais l’ère du baby-foot dans le hall d’accueil est derrière nous. Les enjeux actuels sont davantage centrés sur le travail en lui-même : quel est notre impact social ou sociétal ?

Le CHO occupe une fonction stratégique dans l’entreprise d’aujourd’hui et de demain. Il n’est pas le messager du bonheur, mais le diffuseur de sens.

L’entreprise n’a pas vocation à créer une « happy culture », mais à permettre l’épanouissement de ses salariés par le travail. Avec une vision claire et commune, un projet ambitieux d’utilité publique, et une gestion des talents offrant reconnaissance, fierté et réalisation de soi.

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